Classic Bike

Bikers’ Classics : faire revivre les motos d’antan

week-end prochain (4, 5 et 6 juillet), le circuit de Spa-Francorchamps vivra au rythme de la 12e édition des Bikers’ Classics, qui est certainement l'événement international le plus important de l'année dans le monde de la moto classique. Pendant trois jours, les Bikers’ Classics feront revivre le riche passé de la moto.

De célèbres motos de compétition d'antan, des champion d'autrefois, des courses réservées aux motos classiques et le circuit de Spa-Francorchamps : voilà les ingrédients qui ont fait des Bikers’ Classics l'un des plus grands événements du genre en Europe. En 2003, la première édition des Bikers’ Classics a réuni pendant deux jours des amateurs de motos classiques qui désiraient simplement pouvoir rouler avec leur ‘old-timer’ sur le circuit de Francorchamps. Cette demande était arrivée sur la table de DG Sport car les trackdays traditionnels réservés aux motos modernes mis sur pied par l'organisateur ne permettaient pas d'ajouter au programme des sessions de piste réservées aux ancêtres. Très rapidement, cet événement est devenu un ‘classique’ avec des sessions réservées aux amateurs de motos anciennes et des ‘parades’ réunissant d’anciens champions et leurs motos de course. Dans le paddock, le public peut également admirer les motos d'époque et rencontrer les anciennes stars.
Pour l'édition 2014, de nombreuses nouveautés sont proposées, avec notamment quelques vraies courses – et plus de simples parades – réservées aux motos classiques de l'ICGP et de l'IHRO en collaboration avec le CRMB (affilié à la FMB/BMB). L'acronyme ICGP signifie International Classic Grand Prix. Cette catégorie réunit des motos de 250 et 350 cm³ des années 1970 et 1980. L'IHRO est l'International Historic Racing Organisation, qui rassemble des propriétaires de motos de 500 cm³ d'avant 1972, et qui affrontera sur la piste les membres de l'association Classic Racing Motorcycles Belgium.

Compétition

Selon Olivier Aerts, Chief Operating Officer de DG Sport, certains fans ont regretté l'an dernier le manque de gros monocylindres quatre-temps de compétition des années 1950 et 1960. En proposant la course IHRO/CRMB, l'organisateur espère répondre à cette demande : “Grâce à ces épreuves, nous attirons des pilotes et des motos que nous n'avions pas dans nos parades. Et une telle compétition offre également plus de sensations qu'une parade.”

Cette année, les Parades GP seront placées sous le signe des side-cars et de la Suzuki RG500, une moto apparue pour la première fois en compétition en 1974 et qui a dominé les Grands Prix jusqu'en 1982. Le circuit de Spa-Francorchamps accueillera aussi ce week-end une épreuve du Championnat d'Allemagne Superbike Classique (‘modern classics’) ainsi qu'une épreuve d'endurance de quatre heures, samedi soir, réservée aux motos classiques. Olivier Aerts estime que la journée du samedi est devenue la plus importante du week-end : “Nous avons constaté un déplacement de l'intérêt du public du dimanche vers le samedi, essentiellement en raison de la course d'endurance de quatre heures disputée en soirée et du festival rock.” Des démonstrations et des parades sont quant à elles proposées durant tout le week-end.
L'un des principaux pôles d'attraction pour les visiteurs et les pilotes (d'aujourd'hui et d'hier) est évidemment le circuit de Spa-Francorchamps en lui-même. Tout en étant l'une des pistes les plus longues d'Europe, le circuit est considéré comme l'un des plus beaux du monde, tant par les pilotes deux roues que quatre roues. Spa-Francorchamps possède par ailleurs une tradition très riche, et c’est dans ce cadre que les pilotes effectueront samedi un tour de l'ancien circuit au tracé très rapide utilisé jusqu'en 1977. Ce circuit, long de 14 kilomètres, empruntait des routes ouvertes d’habitude à la circulation, partant de Francorchamps en direction de Stavelot via Malmedy et Burnenville, avant de revenir à Francorchamps.

“Le circuit de Francorchamps est l'une des principales raisons du succès de cet événement, c'est une évidence absolue”, explique Olivier Aerts. Les Bikers’ Classics attirent également de nombreux pilotes et spectateurs étrangers. En outre, le choix des dates permet à DG Sport de rester fidèle à la tradition : le premier week-end de juillet était en effet traditionnellement la date du Grand Prix de Belgique, organisé à Francorchamps jusqu'en 1990.
 

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