Général

Marché de moto tient le coup en 2014

Au niveau des immatriculations, 2014  a été une bonne année pour la moto. Le marché se porte bien. Mais au niveau de la mobilité, il y a encore des améliorations à réaliser.

Malgré les années difficiles que le secteur a vécues au niveau européen (ces dernières années, le nombre de motos immatriculées a diminué d’environ 10 % par an), le marché belge de la moto et du scooter a bien résisté. De janvier à novembre 2014 inclus, le nombre d’immatriculations est resté stable (la diminution était de 0,7 %) dans notre pays.

Deux éléments ont joué un rôle à cet égard : un printemps doux et précoce, ainsi que la sortie de plusieurs nouveaux modèles. Les nouveautés marchent bien explique Stijn Vancuyck, conseiller deux-roues motorisés chez FEBIAC : les marques qui progressent sont précisément celles qui ont renouvelé leur gamme cette année. On note aussi le succès grandissant des motos plus légères, une tendance qui s’explique entre autres par le système européen progressif de délivrance des permis, lié à l’âge. Ce système a entraîné un élargissement de l’offre de motos plus légères, moins coûteuses et plus accessibles.

Mobilité

Depuis plusieurs années déjà, FEBIAC et la FMB/BMB soulignent l’intérêt de la moto et du scooter dans la problématique de la mobilité. S’il y avait 10 % de motos et de scooters en plus sur la route, les embouteillages quotidiens seraient réduits de 40 % et se résorberaient aussi plus rapidement. Cette augmentation du nombre de motos et de scooters se traduirait aussi par une sécurité accrue pour les conducteurs de deux-roues puisqu’ils seraient davantage pris en considération. Ils deviendraient en effet une composant « quotidienne » de la circulation.

Reste à savoir si 2014 peut être qualifiée d’année favorable pour les motos en termes de mobilité. Pour Stijn Vancuyck, l’amélioration de la relation entre les automobilistes et les conducteurs de moto ou de scooter est une chose positive. Tout comme le fait que l’accord de gouvernement fédéral évoque une reconnaissance des conducteurs de moto et de scooter en tant qu’usagers faibles, au même titre que les cyclistes et les piétons. « En cas d’accident, la compagnie d’assurances de la partie adverse serait alors obligée d’intervenir », explique Vancuyck.

L’attention que le « politique » en général prête à la moto et au scooter est un point moins positif. « A l’occasion des élections, nous avons analysé les programmes des partis et constaté que les termes ‘moto’ et ‘scooter’ en étaient pour ainsi dire absents. Même chose pour les accords de gouvernement. La moto comme solution au problème de mobilité ne bénéficie pas encore de l’appui du politique. Il n’y a pas eu d’avancée majeure en la matière », conclut Stijn Vancuyck.

 

Service de Presse FMB/Febiac

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