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La FMB met les champions à l’honneur

Samedi prochain, le 10 janvier, la Fédération motocycliste de Belgique FMB mettra les champions 2014 à l'honneur à l'occasion de l'hommage de Lummen. La FMB/BMB remettra aussi trois prix spéciaux : le Guidon d'or, le trophée du Jeune espoir de l'année et le prix de l'environnement FMB/BMB.

 

Dans le monde de la moto, les organisateurs se trouvent actuellement en période calme. Le principal événement sportif du mois aura lieu samedi prochain à Lummen avec l'hommage aux champions des diverses disciplines et catégories. On y annoncera aussi les lauréats des trois prix spéciaux FMB/BMB : le Guidon d'or pour Ben Adriaenssen, champion du monde de motocross side-car, le titre de Jeune espoir de l'année pour Jago Geerts, champion d'Europe à 14 ans, enfin le prix de l'environnement FMB/BMB pour le MC Scheldeland.

« Je suis ravi », a déclaré Ben Adriaenssen en apprenant qu'il allait recevoir le Guidon d'or pour la deuxième année consécutive. En 2014, en effet, Adriaenssen et son acolyte-passager Ben Van den Bogaart avaient déjà dominé le classement mondial dans la discipline. Les « deux Ben » ont rapporté l'an dernier le seul titre mondial belge en motocross. « J'espère que cela va attirer l'attention sur le side-car. Derrière nous, on trouve aussi Jan Hendrickx et Elvijs Micenieks à la quatrième place, puis Jason Van Daele et Tim Smueninx au septième rang. Trois équipes belges dans les 10 premières. Et n'oublions pas que nous avons gagné le cross des nations en side-car. Les spécialistes belges sont bien les meilleurs du monde », conclut Adriaenssen.

Il n'empêche : l'intérêt des médias, du grand public et des sponsors va surtout aux pilotes solo. « C'est regrettable, mais je m'y suis résigné », commente Adriaenssen. Il en allait déjà ainsi l'an dernier, pour son premier titre de champion du monde. Titulaire d'une double palme mondiale, il s'étonne de ne pas avoir été nominé pour les titres de « sportif de la province » et de « sportif de l'année ».

En ce qui concerne ses chances pour 2015, le champion se montre prudent. Il y a deux bons mois, il a été opéré d'une fracture à la cheville qui l'avait fait souffrir toute la saison 2014 ; la rééducation est en cours. « La blessure date de la première épreuve, mais on a décelé la fracture quelques mois plus tard seulement. J'ai achevé la saison tant bien que mal », dit-il.

Espoir

Le titre de Jeune espoir de l'année a été attribué à Jago Geerts. Âgé de 14 ans, le crossman s'est déjà mis en évidence en emportant le titre européen en 85 cc. Dans la même catégorie, il a gagné le championnat néerlandais et a terminé cinquième au classement mondial. « Je suis très heureux de recevoir ce prix. Nous avons beaucoup travaillé l'année dernière. La saison a été très intense avec les championnats des Pays-Bas et d'Europe », déclare Geerts. Le jeune lauréat suit encore l'enseignement secondaire (électricité -électronique). Parvient-il à combiner l'école et le sport de niveau ? « Cela ne pose pas trop de problèmes. Pendant la saison, j'étudie dans la voiture entre les différentes compétitions », explique Geerts, qui a surtout couru à l'étranger en dehors de quelques épreuves belges. La saison prochaine, il va troquer la moto de 85 cc pour une 125 cc, déjà étrennée 2014 sur quelques circuits. « L'engin est plus grand et plus puissant. Il faut dire que la 85 cc devenait un peu petite pour moi ».

Quant au prix de l'environnement FMB/BMB, il est décerné cette année à MC Scheldeland (Wachtebeke). Laurent Delbroek, président de la commission environnement de la FMB/BMB, s'explique : « Si nous avons octroyé le prix à Scheldeland, c'est parce que le club réalise chaque année de gros efforts, non seulement à l'occasion des grandes épreuves, comme une manche du championnat belge de motocross, mais aussi lors d'un ou deux événements de moindre importance. Le club prévoit des sanitaires adéquats, des conteneurs en suffisance pour les déchets, et un bon poste de lavage des motos avec récupération des eaux usées. » Il constate aussi que le niveau des initiatives environnementales n'est pas le même partout. « Certains organisateurs sont un peu à la traîne, mais les choses évoluent. »

Une bonne part de l'effort, précise Delbroek, doit venir des pilotes eux-mêmes. À chaque course, ils sont tenus de placer sous la moto un tapis spécial empêchant l'huile et les autres liquides de s'infiltrer dans le sol. Les contrôles montrent que les coureurs respectent cette obligation.

 

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FMB / Febiac service de presse

 

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